Optimisation des cultures : Pieds dans l’eau, gardez vos légumes à flot !
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Auteur : PEDEN Maëla
Revue :
SYMBIOSE (
), N° 298 | p. 26-27
Editeur : SYMBIOSE
Les parcelles hydromorphes peuvent poser problème, en particulier au printemps pour la culture des légumes primeurs. A court terme, peu de solutions existent. Labourer un sol peu ressuyé pour la plantation d’oignons aura pour conséquence de former une semelle de labour qui empirera le problème l’année suivante. Un couvert végétal systématique du sol peut aider à infiltrer l’eau et limiter le cumul d’eau. A moyen terme, les solutions doivent être adaptées à l’origine de l’eau. Dans le cas d’une résurgence d’une nappe phréatique, l’eau s’accumule et s’échappe lentement ; l’aménagement et l’entretien de fossés, voire de drains, pourront désengorger la parcelle. Dans le cas d’un piège à eau, c’est-à-dire une parcelle avec un sol ou un sous-sol imperméable (filon de quartz en sous-sol, sol tassé, etc.), l’eau s’accumule et se vide en quelques jours ; un travail de décompaction en phase de ressuyage ou une conduite de culture sur buttes permanentes sont des solutions envisageables, en plus d’éventuels fossés et drains. A noter que les aménagements tels que les fossés et les drains sont soumis à réglementation : entre autres, ils sont interdits dans les zones classées humides et ne doivent ni assécher, ni inonder les parcelles voisines. En cas de questionnement, la DDTM est référente sur le sujet.