Hiroko Amemiya, chercheuse japonaise à l’Université de Rennes, spécialisée sur le sujet des liens entre consommateurs et producteurs, a un projet d’accueil, au sein d’une ferme d’échanges, de paysans japonais victimes du drame de Fukushima. Deux d’entre eux, Toshihide Kameda et Shinpei Murakami, sont venus témoigner à Rennes. Le nuage radioactif les a contraints à quitter leurs fermes. En effet, une zone de 30 kilomètres autour de la centrale n’est plus cultivable et les productions jusqu’à 100 kilomètres aux alentours ne sont plus distribuées.