La FNAB appelle à une politique de l’eau juste et qui préserve la santé publique
En 2022, 4,7 millions de personnes ont reçu, au moins une fois, une eau non conforme aux normes de qualité, pour des dépassements liés aux pesticides, selon le ministère de la Santé (« Bilan de la qualité de l’eau au robinet du consommateur vis-à-vis des pesticides en France en 2022.», de décembre 2023 : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/2022_qualite_edch_pesticides.pdf). Dans de nombreux territoires, la qualité de l’eau à l’entrée des stations de potabilisation dépasse les seuils autorisés pour certains pesticides, à tel point que plusieurs de ces captages devraient être fermés. Ces pollutions se retrouvent directement dans la facture du consommateur.
Selon le rapport d’inspection de l'IGAS, de l'IGEDD et du CGAAER (https://agriculture.gouv.fr/telecharger/145932) de juin 2024, la politique de protection de la qualité de l’eau est inefficace et coûteuse car elle ne s’attaque pas aux fondamentaux des pollutions d’origine agricole.
Ainsi, la FNAB appelle à :
- Orienter les actions de protection des captages d’eau potable vers un vrai changement de système agricole comme la conversion à l’agriculture biologique, plutôt que des actions inefficaces “d’optimisation d’épandage des pesticides” ;
- Interdire les pesticides et engrais de synthèse sur les zones de captage ;
- Augmenter la Redevance Pollution Diffuse.
Lien : https://www.fnab.org/pour-une-politique-de-leau-juste-et-qui-preserve-la-sante-publique/
Date : 29 novembre 2024 Source(s) : https://www.fnab.org