Un deuxième plan de lutte mondiale contre l’érosion de la diversité génétique des plantes a été lancé, le 30 novembre 2011, par la FAO, l’agence des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation. Il se divise en 18 actions prioritaires réparties en trois axes : conserver la diversité végétale, utiliser durablement les ressources et renforcer les capacités humaines et institutionnelles.
Le premier plan, adopté en 1996, devait être revu, au vu d’enjeux croissants sur les quinze dernières années tels que la sécurité alimentaire, le changement climatique, l’urbanisation, et le besoin d’une agriculture plus durable. Préserver la diversité génétique végétale est une question cruciale, rappelle la FAO, car elle permet aux variétés de s’adapter aux changements environnementaux et de surmonter les pressions exercées par les organismes nuisibles, les maladies et les contraintes abiotiques.
Concernant cette question, le contexte international est également en plein changement, avec l’adoption, en octobre 2010, du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation et celle du Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020. Ces deux textes viennent prolonger les traités en vigueur : traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (2001) et Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (2000).
Source : http://www.campagnesetenvironnement.fr, 7 déc. 11