À la suite d'une question de Joël Labbé (Morbihan, écologiste) au Sénat, lors de la séance des questions d'actualité au gouvernement, concernant l'évaluation des externalités négatives de l'agriculture conventionnelle et des aménités positives au niveau économique, social et environnemental de l'agriculture bio, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, s'est engagé à fournir une étude sur le sujet, indique le groupe écologiste du Sénat, dans un communiqué du 4 juin 2015.
Selon Joël Labbé, « nous oublions trop souvent de prendre en compte les externalités négatives associées à l'agriculture conventionnelle que sont : la pollution des eaux, la pollution de l'air, l'ingestion de produits phytosanitaires par les consommateurs, les maladies professionnelles des agriculteurs, la perte de biodiversité, la dégradation des sols... En parallèle, les aménités engendrées par l'agriculture bio sont : la dépollution des sols, la filtration des eaux, l'amélioration de la qualité nutritionnelle et gustative des aliments, l'amélioration de la qualité de l'air, la préservation de la biodiversité, la préservation des écosystèmes, l'intensification de l'emploi, la revitalisation rurale, le maintien des paysages. »