Les gestionnaires et administrateurs de Québec Vrai voient dans le quinzième anniversaire de l'organisme tout le chemin parcouru et entretiennent la conviction que beaucoup peut encore être accompli, notamment pour la certification de nouveaux domaines. « Nous sommes fiers de ce qui a été fait depuis 15 ans », lance la directrice générale, Julie Bergeron, une agronome qui dirige cet organisme à but non lucratif depuis bientôt 15 ans. Elle en veut pour preuve l'effectif des membres qui est passé d'une vingtaine de personnes à sa fondation à plus de 310 aujourd'hui. C'est en grande partie du secteur agroalimentaire que proviennent la plupart des membres : des fermes maraichères, des producteurs fromagers, des entreprises d'élevage. Julie Bergeron estime que la popularité de la production biologique n’a jamais été aussi élevée, à tel point que les résistances sont ébranlées parmi les plus rigides des producteurs conventionnels. « Ils constatent par eux-mêmes les succès de la production biologique et se questionnent sur les coûts additionnels et le temps que demandent leurs pratiques. Bien sûr que les rendements ne sont pas les mêmes, mais ils voient aussi que les dépenses sont moindres. » Québec Vrai considère aussi que les consommateurs doivent devenir l'une des cibles .principales. « Il y a en rop de préjugés, indique Julie Bergeron. Oui, les consommateurs sont plus sensibles à l'importance de l'achat local, mais il faut aussi leur rappeler que le bio n'est pas nécessairement plus cher et qu'il y a une plus-value sur le plan de la santé et celui de l'environnement ». On accorde également une attention particulière au secteur des produits de soins corporels bio, un domaine en forte croissance, explique la directrice générale.
Source : Terre de chez nous, 7 mars 2012