Dans un communiqué du 8 février, l’interprofession des semences (GNIS) rappelle que l’enregistrement au catalogue de variétés potagères destinées au jardinage amateur et de variétés « de conservation » est gratuit. Malheureusement, très peu de nouvelles inscriptions profitent de cette gratuité car d’autres contraintes existent. La variété doit être homogène (la tolérance de hors type n’est que de 10 % !) et stable, alors que la qualité des semences paysannes vient de leur diversité et de leur variabilité qui leur permet de s’adapter sans intrants chimiques dans des conditions de cultures diversifiées et de plus en plus changeantes. Il faut amener la preuve de l’ancienneté des variétés de conservation. Selon les auteurs du communiqué, la commercialisation des semences est réduite à de toutes petites niches commerciales encadrées par des limitations quantitatives (petits sachets et quota de production) et géographiques.
Le Réseau Semences Paysannes (RSP) et Les croqueurs de carottes estiment qu’une large part de la Commission européenne souhaite n’exiger que le nom de ces variétés, leur région d’origine et une description sommaire pour autoriser la commercialisation de leurs semences. Si c’était le cas en France, cela permettrait une meilleure diffusion de ces variétés.
Site : http://www.semencespaysannes.org
Source : Communiqué de presse Réseau Semences Paysannes et Les croqueurs de carottes, 12 fév. 13