La Commission européenne a finalement publié, mardi 17 juin, sa feuille de route qui ouvre des pistes pour définir les perturbateurs endocriniens (dans le cadre des règlements biocides et pesticides). Cruciale pour l'établissement d'un cadre réglementaire, cette dernière était attendue depuis la fin de l'année 2013.Certains ont notamment pointé le rôle des lobbies des industries chimiques dans le retard de l'adoption de cette définition
Le problème est que, si le texte qui donne la possibilité aux États membres de restreindre ou d'interdire sur leur territoire la culture d'OGM, arrive avant l'entrée en vigueur des critères sur les PE, il pourrait ouvrir la porte par exemple à des OGM qui produisent leurs propres pesticides.
De la même manière, le Traité transatlantique pourrait exiger de l'UE d'accorder une reconnaissance mutuelle aux produits chimiques considérés comme sans risques aux États-Unis.
Source : www.actu-environnement.com, 19 juin 2014