Pour mieux comprendre les liens existant entre le fonctionnement des écosystèmes et la biodiversité, une équipe internationale composée notamment de chercheurs du Centre d'études biologiques de Chizé, vient de déterminer pour la première fois la quantité de diversité végétale nécessaire au fonctionnement des écosystèmes terrestres.
Publiée le 18 avril 2017 dans Nature Ecology and Evolution, cette étude a été conduite au sein des écosystèmes secs de la planète sur les cinq continents (incluant des steppes continentales, des maquis méditerranéens, des savanes, des forêts sèches, mais aussi des déserts).
Dans cette étude, les chercheurs se sont intéressés à plusieurs facettes de la diversité végétale : le nombre d’espèces, leur abondance, mais aussi la diversité des caractères morphologiques et physiologiques des plantes.
Les conclusions de l’étude montrent que la diversité des plantes n’est pas liée au hasard dans la nature, qu’elle s’organise de manière précise et qu’elle est, dans ces zones sèches, toujours plus importante pour le fonctionnement des écosystèmes que ce que l’on pourrait attendre.
Cette étude permet d’entrevoir de nouvelles perspectives pour anticiper l’impact des changements globaux sur ces écosystèmes et piloter des stratégies de gestion pour faire face à ces changements.
Plus d'informations : http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/b271.html
Lien vers l’étude (32 dollars) : https://www.nature.com/articles/s41559-017-0132