La protection de l’eau qui alimente Paris commence à 150 kilomètres de la capitale, dans les champs de l’Aube ou de l’Yonne. Compte-tenu de la détérioration de la qualité de ces sources souterraines, la régie Eau de Paris mise sur la prévention.
Cela passe par l’acquisition de terrains pour les confier, via un « bail environnemental », à des agriculteurs qui s’engagent à y laisser de l’herbe, à y pratiquer un élevage extensif. Une autre mesure de ce volet préventif consiste à aider directement et financièrement les céréaliers acceptant de se convertir à l’agriculture biologique.
Dans la Vallée de la Vanne, la surface cultivée en bio a ainsi été multipliée par trois depuis 2008, avec 735 hectares aujourd’hui, selon Eau de Paris. Les agriculteurs en conversion y perçoivent une aide de l’ordre de 400 euros par an et par hectare pendant 5 ans, explique Marguerite-Marie Larroque, ingénieur chez Eau de Paris. Cependant, selon elle, il serait trop tôt pour mesurer l’impact de cette démarche sur la qualité de l’eau du robinet, déjà jugée de « très bonne qualité » en Ile-de-France.
Pour en savoir plus : http://www.lagazettedescommunes.com/104461/encourager-les-agriculteurs-a-passer-au-bio-pour-preserver-la-ressource/
Sources : Agrisalon, http://www.bio-marche.info, mars 12