Une enquête, réalisée par l’association Générations futures sur 49 échantillons de fraises, soit 26 barquettes origine France et 23 origine Espagne, a notamment montré la présence de résidus de pesticides interdits ou interdits d’usage sur la fraise dans les pays de production (France ou Espagne). Deux échantillons français sur 26 contenaient de l’endosulfan, un insecticide organochloré interdit en Europe depuis 2005. Deux échantillons espagnols sur 23 contenaient du carbosulfan, un insecticide interdit en Europe depuis 2007. François Veillerette, porte-parole de l’association, pointe, au-delà de la fraude, le nécessaire renforcement des contrôles de la DGCCRF. Il appelle la filière aval à plus de discernement et de responsabilité. Les résultats ont été transmis à l’administration pour enquête. L’association relève aussi que 65,38 % des échantillons français ont au moins un résidu de pesticide considéré comme perturbateur endocrinien (17/26) et 78,8 % (18/23) pour les fraises espagnoles.
L’ONG et 26 autres associations ont publié un manifeste et une pétition publique appelant à une « stratégie ambitieuse » sur les perturbateurs endocriniens.
Source : http://www.campagnesetenvironnement.fr, 15 juil. 13