Des chercheurs suédois ont comparé les dossiers d’autorisations des entreprises fabricantes de pesticides qui ont été transmis à l’Environment Protection Agency (EPA) américaine et à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Résultats : pour 9 pesticides, les résultats défavorables issus des tests de toxicité pour le cerveau en développement n’ont pas été transmis à l’EFSA. Les chercheurs soulignent donc que cela entraîne la mise sur le marché de pesticides dangereux pour l’Homme et le Vivant et qui ne l’auraient probablement pas été si les dossiers avaient été complets.
Cela concerne 9 substances autorisées dans la fin des années 2000 : abamectine, éthoprophos, buprofézine, fénamidone, fénamiphos, fluaziname, glyphosate-trimésium, pymétrozine, pyridabène.
Yehezkel Ben-Ari, directeur de recherche émérite à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), souligne que « Les conséquences sur la prématurité et l’incidence de l’autisme sont claires mais pas seulement : nombre de maladies naissent en réalité in utero, et des travaux récents suggèrent que certaines maladies neurodégénératives ont, aussi, une origine intra-utérine ».
À l’heure actuelle, 4 produits n’ont pas été renouvelés et 4 sont en cours de réexamen.
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