Le cahier des charges du label FNAB s’enrichit de onze nouveaux critères visant à favoriser la biodiversité sur les fermes biologiques. Ils viennent s’ajouter aux neuf critères sociaux présentés le 15 février et à ceux qui préexistaient sur le commerce équitable.
Bien que la bio apporte déjà des réponses à la perte de biodiversité (en moyenne, sur les fermes bio, on trouve 30% d’espèces et 50% d’individus en plus), la FNAB souhaite aller encore plus loin.
Du fait de la disparité des situations territoriales, la FNAB a construit un système de progressivité : pendant les trois premières années de labellisation, huit critères au choix sur onze doivent être validés. Plusieurs critères sont évolutifs avec différents paliers qui peuvent s’étaler sur 5 ans. De plus, les critères sont adaptés selon les productions.
Les critères sont :
Préserver et diversifier les habitats et leur connectivité :
- Augmenter la surface des IAE (Infrastructures Agro-Environnementales : haies, prairies naturelles, bandes enherbées, mares…) ;
- Favoriser la diversité des IAE ;
- Entretenir les IAE ;
- Limiter les parcelles de grande taille.
Préserver la qualité des milieux :
- Favoriser la diversité des cultures ;
- Réduire le travail du sol ;
- Favoriser la couverture du sol ;
- Interdire les nouveaux OGM (CMS et NBT) et OGM cachés ;
- Interdire les fertilisants controversés (fertilisants risquant de contenir de l’azote de synthèse, vinasse de betteraves non-bio, effluents d’animaux ayant consommé des OGM) ;
- Limiter les antiparasitaires sur les animaux d’élevage.
Favoriser la connaissance et l’engagement :
- Obligation de se former et de s’impliquer dans des démarche biodiversité, comme la réalisation d’inventaires naturalistes ou la participation à des groupes d’échanges.
Lien vers le dossier de presse : http://www.lambertcommunication.com/resources/FNAB/2022_FNAB/DP%20Label%20FNAB_Biodiversit%C3%A9%2022%2002%202022.pdf