Une loi française de 2014 interdit la culture du seul maïs génétiquement modifié autorisé par l'Union Européenne. Cependant, aujourd’hui, les firmes semencières projettent de mettre sur le marché de nouveaux OGM, baptisés Nouvelles Techniques Génomiques (NTG). Pour lever les barrières juridiques à ces nouveaux OGM, la Commission européenne propose tout simplement de les dérèglementer en supprimant toute évaluation, toute traçabilité et tout étiquetage.
À Poitiers, le 25 septembre, des citoyen.nes, paysan.nes, représentant.es d’organisations de la société civile, réuni.es pour les rencontres « OGM, plantes pesticides, brevets sur le vivant, face à l’agro-industrie, renforçons la résistance », ont lancé un appel solennel en exigeant :
• Que l'évaluation, la traçabilité et l'étiquetage de tous les OGM soient garantis dans la règlementation européenne ;
• Que la France mette un terme à l’importation et à la culture des OGM et qu’elle rejette la proposition de la Commission européenne de déréglementer les nouveaux OGM ;
• Que les semences et les autres organismes vivants et leurs gènes ne puissent plus être brevetés.
Lien : https://www.fnab.org/appel-de-poitiers-du-24-septembre-2023/