Pour les agriculteurs biologiques, traiter un animal malade peut s’avérer un défi de taille puisque ceux-ci ont accès à très peu de médicaments. De plus, peu de vétérinaires sont formés pour prodiguer des soins alternatifs à la médecine moderne. Cette pénurie est de plus en plus importante avec la croissance du secteur biologique aux États-Unis. Le département d’agriculture des États-Unis a recensé en 2007, 3 500 fermes d’élevage certifiées biologiques. Bien que le nombre de vétérinaires oeuvrant en agriculture biologique ne soit pas dénombré, les experts affirment que leur nombre est faible. Il faut cependant tenir compte que, malgré la croissance importante du secteur biologique, le nombre d’entreprises demeure minime contrairement au secteur conventionnel. Il est également difficile pour les vétérinaires d’être bien informé sur le sujet quand seulement un ou deux de leurs clients sont certifiés biologiques. Le vétérinaire Hubert Karreman oeuvre en agriculture biologique et affirme que les producteurs ont, de façon générale, moins besoin des services d’un vétérinaire. Il affirme également que pour aider ses clients, il cherche des solutions dans des livres de médecine animale datant de la période avant l’apparition des antibiotiques.
Source : http://www.barchart.com, 4 janv. 12