Le conseil québécois des plantes fourragères (CQPF) a présenté le Plan stratégique du secteur québécois des plantes fourragères 2012-2017 lors de son assemblée générale annuelle, le 21 février. Les enjeux derrière ce plan sont majeurs, car s'il ne manque pas de fourrage, le Québec sous-performe en termes de qualité, de rendement et de coûts de production. Le secteur des plantes fourragères constitue un coeur invisible au sein de l'agriculture québécoise. Elles occupent 50 % des quelque deux millions d'hectares cultivés au Québec, et on estime leur valeur à la ferme à 680 M$. En plus de leur rôle dans l'alimentation animale, les plantes fourragères sont de redoutables alliées pour contrer l'érosion et la compaction des sols. D'autres secteurs sont également fort prometteurs, notamment le commerce de foin et toutes les utilisations bio-industrielles. « Notre vision d'avenir est d'être reconnu comme un secteur clé du positionnement d'une agriculture nordique, durable ainsi que productrice d'aliments de qualité et à valeur ajoutée », indiquait Guy Allard, membre du conseil d’administration du CQPF. Des efforts porteront sur l'amélioration de la performance au champ, l'aménagement de structures et d'infrastructures, la recherche et le transfert de connaissances.
Source : Terre de chez nous, 29 fév. 2012