Plusieurs associations (FNAB, FNE, UFC-Que Choisir, Confédération paysanne, Réseau Action Climat France) ont réagi aux conclusions du Varenne agricole de l’eau et de l'adaptation au changement climatique, rendues le 1er février. Elles estiment que ce Varenne est passé à côté de nombreux enjeux et critiquent certaines décisions : suppression du dispositif existant des « calamités agricoles » pour le remplacer par l'assurance récolte et prélèvement d’une partie substantielle du budget du 2e pilier de la Politique Agricole Commune au profit des assurances ; développement du stockage et de l’irrigation comme solution majeure d'adaptation au changement climatique qui correspond, pour les associations, à une rustine sur un système agricole trop consommateur d’eau ; absence de remise en question du modèle de développement agricole ; absence de questionnement sur le partage de l’eau ; absence de considération et de moyens pour les pratiques agricoles participant déjà à l’adaptation au changement climatique, notamment les systèmes d’agriculture biologique et paysanne ; soutiens financiers pour des retenues d’eau destinées à l’irrigation qui, concrètement, aboutiront à privatiser l’usage d’un bien commun ; non-application du principe pollueur-préleveur-payeur ; etc.

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