Ces rencontres avaient pour objectif la valorisation de cépages locaux, méconnus, à sauvegarder ou perdus. Avec parfois un peu d’urgence. « Quand il n’y aura que des clones, on ne pourra plus faire marche arrière », a prévenu le vigneron gaillacois Robert Plageoles. Réhabilitation de cépages oubliés grâce à l’ampélographie et aux recherches ADN, lutte contre l’érosion génétique et l’appauvrissement des vignobles, préservation de la biodiversité, réponse aux goûts des consommateurs avertis, lutte contre les degrés d’alcool élevés, valorisation de territoires ruraux, expérimentations, procédures administratives de reconnaissance… étaient à l’ordre du jour.
Les Rencontres, au-delà de leur rendez-vous annuel (prochaine date, novembre 2012), ont vocation à être la plaque tournante et la caisse de résonnance des réalisations et des projets dans ce domaine.
L’association « Rencontres des cépages modestes » a été créée cette année – pour défendre les cépages oubliés, peu connus, modestes et leur consacrer un festival annuel – par le chroniqueur Philippe Meyer avec la complicité de Jean Rosen (directeur de recherche au CNRS), André Deyrieux (http://www.winetourisminfrance.com), Emmanuel Giraud (artiste et journaliste), Antoine Pavageau, Alexis Dupont et Thibault Lahanque.
Pour en savoir plus : http://cepagesmodestes.blogspot.com
Source : Communiqué de presse Wine Tourism Média, 4 nov. 11