Fin juin 2009, une étude réalisée par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini avait déjà mis en évidence l’impact de l’herbicide de Monsanto sur le fonctionnement des hormones sexuelles. Relayée par l’association Générations Futures, une nouvelle étude scientifique, dirigée par la même équipe, vient de démontrer des effets de perturbateurs endocriniens du Round Up chez des rats. Réalisée in vitro, celle-ci a montré, outre des nécroses sur les cellules testiculaires de rats, des effets de perturbation endocrinienne. Plus inquiétant, ces observations ont été faites à de très faibles doses de glyphosate et de Round Up, de l’ordre de 1 ppm (partie par million), soit 1 mg/kg. Or, comme le souligne l’association, de telles doses de ces substances ont déjà été observées dans les urines d’agriculteurs. D’après la récente publication, une perturbation hormonale des cellules testiculaires pourrait entraîner des perturbations de la reproduction et du nombre de spermatozoïdes.
Abstract gratuit et achat de l’étude complète à : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0887233311003341
Sources : Univers nature, 22 janv. 12 ; Générations futures, 18 janv. 12