Une étude diligentée par 60 millions de consommateurs et la Fondation Danièle Mitterand France Liberté, présentée lundi 25 mars 2013 à Paris, révèle la présence de doses extrêmement faibles de médicaments et pesticides dans certaines eaux en bouteille. « Il s’agit de traces infinitésimales de l’ordre de nano-grammes par litre, et la potabilité n’est pas remise en cause, on est très en dessous des seuils », précise Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs.
Quarante-sept échantillons d’eau en bouteille ont été analysés, ainsi que trois échantillons de bonbonnes pour espaces collectifs. Verdict : dix eaux en bouteille et deux eaux en bonbonnes ont révélé des traces de molécules pesticides. Aucune explication n’est avancée à ce jour. « Nous menons l’enquête, mais à ce stade, cela reste une énigme et seuls, nous n’irons pas beaucoup plus loin », explique Thomas Laurenceau qui lance un appel à l’aide aux pouvoirs publics.
Le rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs en appelle à des « Assises de l’eau » et à un investissement accentué des pouvoirs publics sur le thème de l’eau, tout en reconnaissant que la tendance dans ce domaine est positive. « On progresse en termes de transparence. Le Système d’information sur les services publics d’eau et d’assainissement, SISPEA, initié en 2006, fonctionne », admet-il par exemple.
Source : http://www.campagnesetenvironnement.fr, 25 mars 13