La province canadienne de l’Alberta possède un système de compensation monétaire favorisant la pratique du semis direct en grandes cultures. Selon certains scientifiques, ce système de gestion des sols réduirait les gaz à effet de serre en séquestrant avantage de carbone que les autres pratiques de travail du sol. Cependant, certains chercheurs affirment que le semis direct ne séquestre pas plus de carbone que les autres méthodes de travail du sol et que les décisions prises concernant les crédits carbone ne sont pas fondées sur suffisamment d’évidences scientifiques. John Baker, professeur à l’Université du Minnesota aux États-Unis, affirme que les études réalisées dans le passé concernant le semis direct et le stockage du carbone comportent des failles dans la méthodologie. Les analyses doivent être effectuées sur un horizon supérieur à 30 cm de profondeur. Selon une étude de Umberto Blanco-Clanqui, il existe des différences de stockage de carbone entre les strates du sol, mais au final, il n’a y pas de différence globale sur le stockage de carbone en fonction des types de travail du sol. Le système de compensation monétaire a remis 45,72 millions de dollars aux producteurs de l’Alberta entre 2007 et 2010. Sept millions d’acres en semis direct sont répertoriés en Alberta en 2010.
Source : http://www.producer.com/Crops/Article.aspx?aid=40659, 13/10/11