Les membres du Syndicat des producteurs de viandes biologiques du Québec (SPVBQ) ont tenu leur réunion annuelle: le 6 mars 2012, à Lévis. Le marché des viandes bio est en croissance et il absorbe actuellement tous les produits carnés de qualité, convenablement présentés. Devant les possibilités que leur offre ce marché, les producteurs se réjouissent, tout en éprouvant le besoin de s'organiser pour répondre efficacement à la demande. Le SPVBQ veut établir des chaînes de valeur qui harmoniseront les rapports entre producteurs, transformateurs et détaillants et répartiront, entre ces partenaires, de justes profits. Une première chaîne de valeur, destinée à structurer le bovin biologique de réforme, est en voie de création. Elle pourrait servir de modèle. En 2013, le SPVBQ organisera de la même manière le secteur du bovin de boucherie bio. Ensuite, d'autres chaînes de valeur naîtront successivement dans le porc, l’agneau et la volaille. Pour organiser la mise en marché de ses viandes, le SPVBQ profite des conseils et des travaux de la Filière biologique du Québec. La Filière biologique du Québec se donne pour fonctions notamment de vérifier les attentes des consommateurs et d'analyser le marché. L'un de ses récents sondages souligne qu'environ 40 % des répondants consomment, à l'occasion, de la viande biologique. Ce sont surtout les familles aisées qui s'en procurent et sur le plan des catégories d'âge, on constate que les personnes âgées en achètent peu. Voilà des données propres à orienter les efforts de mises en marché et de sensibilisation. Le SPVBQ fonde beaucoup d'espoir sur les partenariats entre producteurs, transformateurs et détaillants que sont les chaînes de valeur.
Source : Terre de chez nous, 14 mars 2012