Projet de recherche Alto : Évaluer la régulation naturelle des ravageurs
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Auteur : ROSE Frédérique
Revue : BIOFIL ( ), N° 150 | p. 40-42
Editeur : ÉDITIONS FITAMANT
Dans le cadre du projet Alto, Inrae de Gotheron et ses partenaires se sont interrogés sur les performances de vergers très diversifiés, présentant un haut niveau de biodiversité : Comment permettent-ils de réguler naturellement les bioagresseurs ? Quels peuvent-être les résultats économiques attendus ? Quelle est la charge de travail ? Des essais ont été menés sur trois sites expérimentaux, dont le site Ctifl de Balandran, dans le Gard, pour lequel les principaux résultats sont rapportés dans cet article. Un verger, en agriculture biologique depuis plusieurs années et cultivé en abricotiers, pêchers et oliviers, a été enrichi avec des plantations de pommiers entre les rangs d'abricotiers et d'oliviers, mais aussi avec des pruniers, figuiers, kakis et kiwis, et avec l'implantation de plantes aromatiques ou encore d'engrais verts. Le travail du sol a été limité et l'utilisation de produits phytosanitaires a été réduite. En matière de maladies et de ravageurs, les résultats obtenus présentent des disparités d'une zone à l'autre du verger, disparités qui restent encore difficiles à expliquer. Le chiffre d'affaires de ce type de système, dans sa globalité, est estimé entre 13 000 et 17 000 € pour les années 2022 et 2023. A noter que l'ensemble du personnel impliqué s'est montré très satisfait des conditions de travail dans un verger aussi diversifié.