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Colloque agriculture biologique et changement climatique

Agriculture biologique et changement climatique : contribution de l'agriculture biologique et de nos choix alimentaires à l'effet de serre

Bilan d’un colloque passionnant et riche d’enseignements.


Notre assiette, c’est un tiers des émissions de gaz à effet de serre, soit trois fois celles des voitures particulières. Cet impact de l’agriculture et de l’alimentation sur le changement climatique était le sujet du colloque « Agriculture biologique et changement climatique », co-organisé par l’Enita Clermont, ABioDoc et l’AsAFI les 17 et 18 avril
2008, à l’Enita de Clermont- Ferrand. Il a rassemblé les meilleurs spécialistes du sujet avec 224 professionnels et scientifiques du monde entier.
« Nous avons été surpris que ce soient les français qui organisent un tel colloque », nous a confié un scientifique autrichien. « Nous pensions que ce serait les allemands, les suisses ou les danois et, tout à coup, nous avons reçu une invitation des français pour cette rencontre sur l’agriculture biologique et le changement climatique ». Eh bien oui, pour une fois la France a été pionnière sur cette thématique d’actualité en organisant cet évènement, auquel ont participé avec enthousiasme de nombreux professionnels et scientifiques provenant de plus de 20 pays.


Chacun sait que la thématique du changement climatique est cruciale. Etonnamment, comme l’a fait remarquer Nadia Scialabba, représentante de la FAO, les rencontres organisées jusqu’à présent à l’échelle mondiale sur le changement climatique s’intéressent rarement à l’agriculture en dépit de sa contribution majeure et presque toujours sous-estimée au réchauffement de la planète.


Ce colloque a confirmé que l’agriculture biologique émet moins de gaz à effet de serre que l’agriculture conventionnelle par unité de surface, pour plusieurs raisons : pas d’utilisation d’engrais chimiques, dont la fabrication est grosse consommatrice d’énergie, moins d’émissions de protoxyde d’azote (N2O), les apports d’azote étant inférieurs et celui fixé par les légumineuses émettant beaucoup moins de N2O que celui contenu dans les fertilisants, séquestration de carbone en moyenne plus importante. A l’échelle de la planète, il est apparu que le potentiel de séquestration du carbone dans le sol avec des pratiques agricoles écologiques est considérable, alors qu’il n’est pas pris en compte dans les bilans carbone du GIEC.
Un autre enseignement de ce colloque est le grand potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre aussi bien en agriculture biologique qu’en agriculture conventionnelle par la généralisation de techniques telles que le compostage, l’augmentation de la part des légumineuses dans la rotation, une meilleure gestion des apports d’azote, l’augmentation des surfaces en prairies.


L’importance de la prise en compte de l’ensemble de la filière et de nos habitudes alimentaires est également apparue essentielle. Transport, industries alimentaires et
distribution sont en effet d’importantes sources d’émissions de CO2. Selon l’Ifen (Institut français de l’environnement), nos déplacements en voiture pour aller faire nos courses alimentaires sont responsables à elles seules de 11% des émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble de la filière agroalimentaire !


L’impact important de nos choix en tant que consommateurs a également été souligné : l’achat de produits de contre-saison venus par avion, suremballés, prêts à consommer, et plus encore la surconsommation de viande, surtout lorsqu’il s’agit de veau ou de boeuf provenant d’élevages industriels. Lorsque nous mangeons ce type de viande, non seulement nous émettons nettement plus de gaz à effet de serre qu’en consommant la même quantité de protéines sous forme de lentilles ou de pois chiches, mais nous contribuons à la déforestation en Amazonie, qui vise principalement à produire de la viande, ou encore du soja pour nourrir – entre autres - les vaches françaises.


Les différentes contributions à ce colloque ont également permis de mettre en évidence la multiplicité des méthodes et la nécessité d’une approche globale. Face à cette complexité, pour Niels Halberg, chercheur danois, vouloir faire converger environnement, bien-être animal, santé, nutrition, fertilité des sols et réduction des gaz à effet de serre amène à considérer l’agriculture biologique comme une solution devant être favorisée. Pour reprendre une des conclusions de la dernière table ronde : « Est-ce que l’agriculture biologique peut résoudre tous les problèmes, notamment concernant le changement climatique ? Assurément, non, mais c’est ce qu’on a de mieux ! »

Voici les différent thèmes traités lors du colloque:

Agriculture et changement climatique: état des lieux

  • Agriculture et effet de serre.

Conclusion de l'intervention de J.F. SOUSSANA (Unité de Recherche sur l’Ecosystème Prairial, INRA, Clermont-Ferrand) et P. CELLIER (Environnement et Grandes Cultures, INRA Grignon) :

Les émissions actuelles de GES liées à l’agriculture pourraient augmenter rapidement à l’avenir du fait de la croissance de la population mondiale et des
changements des modes de consommation alimentaire (augmentation de la consommation de protéines animales).
- Si il existe un potentiel technique important de réduction des émissions nettes de GES, principalement grâce à une séquestration accrue de carbone dans les sols, le
potentiel réalisable compte tenu des contraintes socio-économiques est nettement
plus faible.
- De plus, une partie du carbone stocké dans les sols risque d’être perdue du fait d’une augmentation de la variabilité et des extrêmes climatiques.
- Il est donc important de considérer toutes les voies possibles de réduction des émissions et notamment la réduction de la consommation d’intrants, celle-ci entraînant des émissions importantes dans d’autres secteurs (industrie, transports, déforestation…).
-Des synergies entre adaptation de l’agriculture au changement climatique et réduction des émissions de gaz à effet de serre peuvent être trouvées. Stocker du carbone dans les sols agricoles, augmenter l’efficience d’utilisation des nutriments et de l’eau constituent des buts communs pour l’adaptation au changement climatique et pour la lutte contre l’effet de serre.

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  • Leviers d'action concernant l'énergie.

Intervention de N. HALBERG (Danemark) Danish Research Centre for Organic Food and Farming (DARCOF)

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  • La séquestration du carbone dans le sol dans des systèmes de production biologique.

Intervention de Paul HEPPERLY, New Farm Research Manager, the Rodale Institute (USA).

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  • Spécificité de l'agriculture biologique par rapport au changement climatique et gaz à effet de serre au Danemark.

Intervention de J. OLESEN, Danish Institute of agriculture science (Danemark).

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  • Spécificité de l'agriculture biologique par rapport au changement climatique et gaz à effet de serre en Suisse.

Intervention de A. FLIESSBACH, Forschungsinstitut für Biologischen Landbau -FIBL- (Suisse).

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Potentiel de l'agriculture biologique pour réduire sa contribution à l'effet de serre et son impact dans le contexte du changement climatique

  • Impact des systèmes de production (cultures, productions fourragères) de l'agriculture suisse sur le potentiel de réchauffement climatique.

Intervention de T. NEMECEK, Agroscope Reckenholz-Tänikon Research Station ART- Zurich (Suisse).

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  • Agriculture, énergie, effet de serre. Quelles actions ?

Intervention de J. MOUSSET, ADEME (France).

Conclusion de l'intervention:

- Un potentiel important de réduction des émissions de GES à court terme …mais insuffisant à moyen terme
- Des interactions complexes… Privilégier des approches systèmes
- Privilégier la recherche d ’une diversité de solutions

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  • Impact de systèmes d'élevage de ruminants français conduits en agriculture biologique sur l'effet de serre.

Intervention de S. HACALA, Institut de l'Elevage (France).

Atelier : Energie

  • Efficacité énergétique comparée de l'agriculture biologique.

Intervention de G. AZEEZ, Soil Association (Royaume-Uni).

  • Consommation d'énergie et émissions de GES des exploitations en agriculture biologique: synthèse des résultats PLANETE 2006.

Intervention de J.L. BOCHU, SOLAGRO (France) et B. RISOUD, ENESA Dijon (FRANCE).

Actions d'amélioration en AB:

En AB, les actions portent souvent sur les énergies directes plutôt que sur les
énergies indirectes car forte autonomie technique :
- En alimentation du bétail
- En fertilisation organiques


Economie d’énergies directes envisageables :
- carburants des tracteurs et automoteurs : conduite - réglage – entretien; BEM; itinéraires techniques cultures; organisation chantiers – aménagement bâtiments; adéquation puissance – travaux
- électricité : tank à lait, eau chaude sanitaire, irrigation …


Actions souvent plus difficiles à mettre en oeuvre car :
- volumes souvent faibles
- systèmes à bas niveau d’intrants

Conclusion1:

Nuancées sur les résultats :
- Faibles consommations par unité de surface ->faible pression environnementale
- Efficacité énergétique variable :
- Pas mieux en productions végétales, en viandes
- En lait, semble meilleure pour l’énergie mais pas forcément pour les émissions de GES


Grande diversité des pratiques en AB comme en conventionnel -> marges de progrès intrinsèque dans toutes les productions


Efficacité et émissions GES : peuvent être pénalisées par le rendement en AB

Conclusion2:

Marges de progrès :


- Pour améliorer la consommation d’énergie : actions sur le fioul, sur l’électricité
- Pour améliorer l’efficacité énergétique : réflexion sur le rendement, la production


Limites :


- Diversité géographique (sol, climat, rendement) -> développer les bilans (locaux) pour mieux cerner ces paramètres
- Tenir compte du stockage de carbone (prairies, matières organiques)
- Mixité / complémentarité des productions végétales et animales en AB :
- Une nécessité fréquente en AB
- Une difficulté de l’analyse de ces systèmes par méconnaissance de la répartition entre ateliers

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  • Amélioration du bilan GES de l'agriculture biologique par l'intégration de nouveaux concepts de cultures énergétiques.

Intervention de H. PAULSEN, Institute of Organic Farming in the Johann Heinrich von Thünen-Institute (vTI),Federal Research Institute for Rural Areas, Forestry and Fisheries (Allemagne).

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  • Production de biomasse aérienne et souterraine dans différents systèmes de production en Autriche.

Intervention de B. FREYER, Institute of Organic Farming, University BOKU, Vienna. (Autriche).

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  • Etat d'avancement de la synthèse en cours de réalisation sur les ACV des produits agricoles.

Intervention de Y. LOERINCIK, ecointesys - life cycle systems. (Suisse).

Conclusion:

- Energie primaire non-renouvelable principalement liée à l’affouragement, aux engrais et au carburant;
- Les infrastructures et les machines jouent un rôle important;
- Le méthane domine l’effet de serre;
- Le rendement est un paramètre important;
- La production extensive et biologique réduisent légèrement la consommation d’énergie et les GES;
- La production biologique génère plus d’acidification et d’eutrophisation, mais sur une surface plus grande.
 

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Atelier : Séquestration du carbone

  • Evaluation des bénéfices de l'agriculture biologique en termes de matière organique du sol.

Intervention de G. AZEEZ, Soil Association (Royaume-Uni).

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  • L'impact du système de production sur l'humus.

Intervention de C. BROCK, German Federal Agency for Agriculture and Food, (Allemagne).

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  • Analyse de la détermination et de l'interprétation des services environnementaux en agriculture biologique. Rapport d'avancement des travaux de recherche au Costa Rica.

Intervention de J. CASTRO, CEDECO, (Costa Rica).

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  • Techniques de production biologique pour la production de thé, leur impact sur la séquestration du carbone, la santé du sol et la qualité des récoltes.

Intervention de S. PALIT et B.C. GHOSH, (Inde).

  • Effet du travail du sol sur le stockage du carbone organique en agriculture biologique.

Intervention de J. PEGNE ET J.F. VIAN, ISARA Lyon (France).

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  • Systèmes de culture autonomes en azote et en énergie, réalité ou utopie ?

Intervention de E. TRIBOI, INRA, (France).

Conclusions :
1. Changement profond du mode de production!

Réalité ou Utopie?
- Réalité: L’autonomie en N est réalisable. Le remplacement du Nsynthétique par N-symbiotique permet la réalisation d’un mode de production durable et une diminution conséquente de CO2. De plus, en introduisant du tournesol ou du colza dans la rotation on peut assurer à la fois une autonomie énergétique (~ 1ha / tracteur) et une
source supplémentaire de N-tourteaux (>100kgN/ha)
- Utopie: Si l’efficacité financière immédiate est prioritaire à la durabilité du système, car la politique agricole n’encourage pas la gestion à long terme.


2. Quoi faire?

- Communiquer! Des résultats existent!
- PRD: expérimentation + modélisation; Evaluation multicritères!

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Atelier : Gaz à effet de serre

  • Effets du compactage du sol et de la fertilisation sur les émissions de N2O et l'oxydation de CH4.

Intervention de S. HANSEN, Bioforsk Organic Food and Farming Division (Norvège).

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  • Emissions de N2O par une rotation prairie/cultures dans le nord est de l'Ecosse.

Intervention de R.M. REES, SAC Edinburgh (Ecosse).

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  • Evaluation des émissions de N2O et CH4 des engrais de ferme à l'aide d'indicateurs agri-environnementaux.

Intervention de J. PEIGNE, ISARA Lyon (France).

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  • Emissions de gaz à effet de serre des productions biologiques (légumineuses, pommes de terre) et gestion du sol dans les régions humides de l'est du Canada.

Intervention de D. LYNCH, Nova Scotia Agricultural College (Canada).

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  • Emissions de N2O par les légumineuses.

Intervention de P. ROCHETTE, AAFC, Sainte-Foy (Canada).

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  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre générée par le compostage de fumier de bovins de boucherie et de bovins laitiers.

Intervention de E. PATTEY, Agriculture et Agroalimentaire (Canada).

Conclusions:

Les réductions des émissions de GES attribuables à plusieurs scénarios d’atténuation ont été estimées à partir des données extrapolées pour le Canada:
- Une réduction de 0,79 Tg d’éq-CO2 an-1 pourrait être réalisée en compostant, au moyen du système d’aération passive par andains, l’ensemble du fumier entreposé sous forme liquide et en tas au Canada. Le compostage n’entraînant qu’une petite hausse des coûts (pour l’acquisition des tubes perforés, par exemple) si la technique décrite ci-dessus était adoptée puisque aucune opération de ventilation mécanique n’est requise.
- Une autre solution d’atténuation consiste à recueillir et à brûler le CH4 émis par les installations existantes d’entreposage du fumier sous forme liquide. Cette solution se traduirait par une réduction de 0,83 Tg d’éq-CO2 an-1. Si l’ensemble du fumier de bovins entreposé dans des installations telles que celles décrites dans la présente étude était plutôt entreposé sous forme liquide et que le CH4 ainsi produit était recueilli et brûlé, une réduction de 1,18 Tg d’éq-CO2 an-1 pourrait être réalisée. La collecte et la combustion du CH4 sur les fermes nécessitent des investissements additionnels, lesquels pourraient cependant être atténués partiellement grâce aux économies d’énergie ainsi réalisées. (Martin, 2003; Engler et coll., 2003).

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Choix de consommation alimentaire, quel impact sur l'effet de serre et conséquences pour la société ?

  • Utilisation de l' "évaluation environnementale intégrée" pour comparer différents régimes alimentaires. Conséquences pour le développement durable.

Intervention de A. RIEDACKER et S. MIGLIORE, INRA Ivry Paris (France).

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  • L'aliment kilomètre en question et ses impacts sur le commerce et l'environnement.

Intervention de A. NAQVI (Suisse)

  • Choix de consommation alimentaire, quel impact sur l'effet de serre ?

Intervention de B. REDLINGSHÖFER, Mission Environnement-Société de l’INRA (France).

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  • Impact du mode d'alimentation et des systèmes de production agricole sur les émissions de gaz à effet de serre.

Intervention de B. FREYER, Institute of Organic Farming, University BOKU, Vienna. (Autriche).

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  • Les exploitation laitières de moyenne montagne biologiques ou conventionnelles peuvent elles retrouver une autosuffisance alimenatire après plusieurs années climatiques défavorables ?

Intervention de M. CAPITAINE, AFOS-ENITA Clermont (France).

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  • Vulnérabilité et adaptation des arbres fruitiers face au réchauffement climatique, quelles spécificité en agriculture biologique ?

Intervention de J.M. LEGAVE, INRA, UMR Développement et Amélioration des Plantes (France).

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  • Réseau agriculture durable: Adapter son système pâturant aux nouvelles donnes climatiques.

Intervention de J.M. LUSSON.

  • S'assurer contre le changement climatique par une banque de semences conseervant les semences des variétés traditionnelles des régions orientales et occidentales de l'Inde.

Intervention de P. PANDE, Senior Technical Expert, Sustainet Project, GTZ, New Delhi (Inde).

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Tables rondes et débats :

  • L'agriculture biologique, quels atouts, quels handicaps face à au réchauffement climatique et à la fin du pétrole ?

Animateur S. BELLON, CIAB (France).

Clôture du colloque par V. GITZ, conseiller technique développement durable et recherche, Cabinet du Ministre de l'Agriculture et de la Pêche.

Agriculture biologique et changement climatique : les enseignements d'un colloque.

Synthèse réalisée par C. AUBERT dans la cadre du colloque DinAbio (19 - 20 mai 2008 à Montpellier).

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Document : 01_Soussana_Cellier_partie1.pdf

Type de document
Evénements
Date de parution
avril 2008