« Réduire l’incidence des vêlages difficiles permet d’améliorer à la fois le bien-être et la productivité », a expliqué Cathy Dower de l’Université d’Edimbourgh (Royaume-Uni), lors d’un forum international sur le bien-être, en mai 2011. La difficulté de naissance augmente la probabilité de décès de l’animal avant qu’il ne devienne productif. On observe aussi une diminution de l’immunité passive et de la capacité de thermorégulation. L’impact à long terme a également été démontré : un vêlage peut conduire à une baisse du taux de croissance chez les veaux et réduit la production de lait en première lactation. « On a développé un PSE spécifique douleur dans le cadre des bilans sanitaires », témoigne de son côté Cédric Debattice, vétérinaire dans le Finistère. En traitant la douleur, les éleveurs ont constaté que les animaux se portaient mieux après.
Source : Réussir Lait n° 252, nov. 11