À un moment où une personne sur huit souffre de malnutrition dans le monde, l'agro-écologie constitue un espoir car elle rend compatibles l'augmentation de la production et l'exploitation durable des ressources et des espaces. C'est ce qui a poussé l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à organiser, les 18 et 19 septembre, à Rome, un symposium qui a rassemblé plus de 350 participants (chercheurs, agriculteurs, ONG, décideurs publics...) venant de plus de 30 pays.
Ce symposium aura permis de partager un programme de travail pluriannuel sur l'agro-écologie, que va conduire la FAO. Des ateliers régionaux se tiendront dès 2015 en Asie, Afrique, Amérique latine, et seront une traduction concrète de l'engagement des pays dans cette démarche. Une quinzaine d'organisations, dont la Confédération paysanne, ont profité de ce symposium pour réaffirmer que « l'agro-écologie ne pouvait être que paysanne. » Selon elles, l'agro-écologie porte un « vrai projet de société, en remettant le paysan au centre du modèle ».