En novembre 2013, l’état de Washington (É.-U.) va soumettre aux citoyens un vote sur l’étiquetage des produits alimentaires qui contiennent des ingrédients OGM. Les opposants à ce projet de loi appelé l-55, notamment Monsanto, présument qu’un tel étiquetage va faire augmenter le prix des produits alimentaires pour les familles. Ils se sont basés sur une section du rapport Northbridge qui indique que, dans le cas d’un étiquetage OGM, les industries alimentaires auraient tendance à choisir des substituts sans OGM, et ceci va faire augmenter le prix de ces produits. D’autres études ont démontré que le prix des produits alimentaires n’augmentera pas sur le long terme, car il y aura un ajustement du marché qui va encourager la production des ingrédients sans OGM. Ainsi, la baisse de la demande va conduire à une baisse de prix des produits à base d’OGM. L’augmentation de la demande pour les produits non OGM va encourager leur production, ce qui devrait aboutir à une augmentation de l’offre et unediminution du prix. Un tel étiquetage aurait potentiellement un effet de peur sur les consommateurs, et les distributeurs préfèrent éviter une telle situation en choisissant des ingrédients non OGM. Selon les analystes, les entreprises qui s’opposent à l’étiquetage OGM des produits alimentaires ne veulent pas que les consommateurs sachent lesquels ingrédients qui composent leurs aliments. Ces industries veulent proposer et faire accepter une offre dont le consommateur n’aurait pas besoin en lui cachant des informations. En s’opposant à l’étiquetage OGM des produits alimentaires, les industries veulent vraisemblablement continuer à vendre au consommateur du « jus de fruit sans fruits ».
Source : http://grist.org/food/would-gmo-labeling-increase-food-prices/, 13 oct. 13