Le colloque « Agroécologie et recherche » de l’INRA, qui s’est tenu le 17 octobre 2013, a rassemblé près de 400 personnes venant d’horizons très diversifiés. L’ensemble des participants ont souligné la nécessité d’approches intégrées, multi-échelles et multidisciplinaires, s’appuyant notamment sur des dispositifs de suivi à long terme (observatoires de recherche en environnement, zones ateliers), et sur des outils de modélisation. L’acquisition et la diffusion des connaissances, la formation, l’action concertée des acteurs, ou encore l’apport des nouvelles technologies (technologies haut débit, données satellitaires, drones, puce RFID…) sont d’autres éléments jugés importants.
Quelques exemples illustrant les leviers d’action possibles :
Mieux utiliser la biodiversité : Associer plusieurs composantes (agroforesterie), plusieurs espèces végétales (rotations longues, cultures intermédiaires, mélanges) ou animales (pâturage mixte), plusieurs variétés d’une même espèce, gérer la diversité génétique au sein d’une même espèce, suivre et gérer la diversité des bordures, favoriser les auxiliaires...
Gérer les paysages et les territoires : La gestion de l’insertion des activités agricoles dans les paysages et les territoires offre des leviers pour l’agroécologie : organisation spatiale des parcelles, et des éléments fixes (bandes enherbées, haies, zones humides)…
Gérer durablement les grands cycles (carbone, azote, phosphore…) : Réduire la dépendance des systèmes agricoles aux engrais minéraux de synthèse, mieux utiliser les régulations biologiques des sols, intégrer agriculture-élevage, gérer les effluents, augmenter la part des légumineuses…
Source : Communiqué de presse INRA Science & Impact, 22 oct. 13