Dans son rapport intitulé "Santé : Les pesticides sèment le trouble", l'ONG Greenpeace International revient sur le constat déjà effectué par des instituts de recherche, et notamment l'Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans une vaste expertise publiée en 2013.
"L'exposition à certains pesticides représente un facteur de risque supplémentaire non négligeable de contracter de nombreuses maladies chroniques, y compris différentes formes de cancers et de maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson et celle d'Alzheimer, et de développer des malformations congénitales", rappelle le rapport.
"Il existe également un solide faisceau de preuves selon lesquelles l'exposition aux pesticides serait associée à l'affaiblissement du système immunitaire et à des déséquilibres hormonaux", souligne l'ONG. Outre les dangers courus par les agriculteurs, le rapport met l'accent sur l'impact sur les foetus, lorsque les femmes enceintes sont exposées, et les jeunes enfants, plus vulnérables.
"Les stratégies impliquant une simple réduction de l'utilisation de certains pesticides ne suffiront pas pour protéger la santé humaine", conclut l'ONG en plaidant pour un passage à "une agriculture écologique".