Alors que la gamme s’est élargie : L’efficacité des biocontrôles se précise
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Auteur : JEAN Louise
Revue :
VITISBIO (
), N° 17 | p. 43-47
Editeur : ÉDITIONS FITAMANT
Les produits de biocontrôle disponibles en viticulture biologique sont nombreux, avec, en premier lieu, le soufre, qui est un pilier incontournable de la protection anti-oïdium. La confusion sexuelle a également fait ses preuves depuis longtemps. Cependant, d’autres produits plus récents, comme les hydrogénocarbonates de potassium ou le Cos-Oga, convainquent plus ou moins les viticulteurs bio. Cet article fait un point sur les essais mis en place pour tester leur efficacité et apporte des préconisations de conseillers viticoles. Contre le mildiou, les trois matières actives présentées dans cet article sont le Cos-Oga (Messager, Fytosave…), la Cerevisane (Romeo) et l’huile essentielle d’orange (Essen’ciel, Limocide…). Contre l’oïdium, des informations sont données sur l’huile essentielle d’orange douce, les hydrogénocarbonates de potassium (Armicarb et Vitisan), le Cos-Oga, des traitements à base de Bacillus (Sonata, Taegro…) et de laminarine (Vinivax). Contre le black-rot, le projet Zéro Black-rot, débuté en 2021 et qui associe Inrae, l’IFV et la Chambre d’agriculture de Gironde, teste différents produits de biocontrôle (en 2022, il a testé le bicarbonate de potassium, le soufre et l’huile essentielle d’orange douce). Contre le botrytis, peu de produits de biocontrôle sont utilisés car la prophylaxie permet généralement de bien gérer cette maladie. Côté ravageurs, la confusion sexuelle a fait ses preuves contre les tordeuses (les innovations concernent plutôt le mode d’application). Contre la cicadelle de la flavescence dorée, il n’est pas possible d’utiliser le pyrèthre naturel, même s’il est en biocontrôle, en raison de son classement écotox.