De nombreux végétaux vivent en symbiose avec des champignons dits endophytes. Ces champignons se développent entre les cellules de la plante sans pour autant lui causer de dégâts.
Jusqu’à présent, peu d’études permettaient de mettre en avant l’avantage écologique de ces organismes pour la plante-hôte. Pour la première fois, des scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS ont montré comment, au contact d’agents pathogènes, ces organismes étaient capables de sécréter des molécules de défense.
L’étude s’est focalisée sur le champignon endophyte Paraconiothyrium variabile, présent sur un conifère du Jardin des plantes. Cet organisme sécrète une quinzaine de molécules de défense au contact de phytopathogènes.
Dans le cas d’agents pathogènes comme Fusarium oxysporum, champignon responsable entre autres du flétrissement de certains végétaux, ces molécules sont capables d’inhiber jusqu’à 90 % de la sécrétion de mycotoxines. Ces résultats ouvrent donc de nouvelles pistes de recherche concernant la lutte contre les champignons producteurs de toxines affectant les aliments et les fourrages.
Source : http://www.campagnesetenvironnement.fr, 16 oct. 12