Une déclaration de Stéphane Le Foll remettant en cause l’objectif de moins 50 % des pesticides à échéance 2018 a suscité l’inquiétude des associations FNE, Cap 21 et Générations Futures. FNE, notamment, formule trois demandes. La première vise les coopératives et négoces agricoles, afin qu’ils développent un conseil aux agriculteurs conduisant à une réduction de l’utilisation des pesticides. La grande distribution et l’agroalimentaire devraient assouplir leurs cahiers des charges qui imposent aux agriculteurs des traitements pour obtenir des produits irréprochables. De plus, les décideurs politiques devraient s’engager dans la mise en œuvre du plan Ecophyto et intégrer ces objectifs dans la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC).
Lors d’une audition au sénat, le 24 juillet 2012, dans le cadre de la mission commune d’information sur les pesticides et leur impact, Stéphane Le Foll a clairement déclaré que « le recours aux produits phytosanitaires stagne » et que l’on sera « en incapacité d’atteindre l’objectif de réduction de 50 %, sauf à accélérer un processus dans des conditions et dans des mesures que je n’imagine pas aujourd’hui ».
Source : http://www.campagnesetenvironnement.fr, 14 août 12