Une nouvelle étude publiée par l’Association canadienne pour les plantes fourragères (ACPF) établit qu’il reste peu d’obstacles à franchir pour les cultivateurs qui produisent de la luzerne pour leur propre usage. L’association a étudié les répercussions possibles sur l’industrie advenant l’homologation de la vente de luzerne Roundup Ready au Canada. Le rapport indique que le plus grand impact négatif semble toucher les producteurs biologiques et les producteurs de semences qui sont incapables de vendre aux pays qui interdisent les cultures génétiquement modifiées (GM). Préparé en collaboration avec le Saskatchewan Forage Council, le rapport vise à présenter une « évaluation impartiale et fondée sur des faits » concernant la luzerne Roundup Ready en établissant trois objectifs de base : l’évaluation de l’impact potentiel sur le marché découlant de cette technologie controversée, la promotion d’un dialogue au sein de l’industrie et la diffusion la plus vaste possible des résultats de l’étude. L’ACPF déclare ne pas avoir l’intention d’établir une prise de position pour l’industrie à ce sujet. Même si les organismes de réglementation approuvent la culture et la production de luzerne Roundup Ready aux États-Unis et au Canada, aucune variété n’est actuellement homologuée pour la vente dans notre pays. L’utilisation de la luzerne Roundup Ready demeure controversée parce que la luzerne est une plante pérenne et est distribuée à très grande échelle. Et comme on comptait plus de 27 millions d’acres potentiels consacrés à la luzerne au Canada en 2009 (une combinaison de prairies artificielles, de champs de luzerne et de mélanges de luzerne et de cultures fourragères), cette industrie n’est pas négligeable. Le texte intégral du rapport se trouve à l’adresse suivante : http://www.canadianfga.ca (en anglais seulement).
Source : http://ttp://www.fac-fcc.ca/newsletters/fr/express/articles/20120622_f.asp#story_6, 22 juin 12