Une étude américaine, publiée dans Evolutionary Applications et menée par le docteur Jessica Ward de l’Université du Minnesota, a montré l’impact du Bisphenol A (BPA) sur des poissons de rivières américaines (Cyprinella venusta et Cyprinella lutrensis). Jusqu’à maintenant, les études s’intéressaient à l’individu alors que cette étude s’intéresse à l’ensemble de la population. Les scientifiques ont montré l’influence du BPA sur la production d’hormones des poissons pouvant entraîner des différences de comportement, notamment sexuel, et favoriser l’hybridation entre espèces. Ces processus peuvent avoir des conséquences écologiques à long terme, notamment dans les zones menacées par l’introduction d’espèces invasives.
En effet, le BPA et les autres perturbateurs hormonaux pourraient entraîner la perte de biodiversité indigène en brisant la barrière des espèces et en développant les hybridations entre espèces natives et espèces invasives.
Source : Wiley Science Newsroom, juil. 12