Les brèves d'ABioDoc

Chaque mois, ABioDoc rédige des brèves sur l'actualité de l’agriculture biologique. Ce sont de courts résumés reprenant une information importante, issue de notre veille. Elles peuvent concerner des appels à projets, des partenariats, l’évolution de la réglementation ou de la politique agricole, etc. Accessibles dans le Biopresse, elles ne sont pas disponibles pour ceux qui ne sont abonnés qu’aux infolettres thématiques par exemple.

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Initiatives pour se rapprocher des producteurs et manger local

Le PNA, Programme national pour l’alimentation, se décline en région. Ainsi, en Languedoc Roussillon, a été créé le site http://www.manger-local.fr, dont l’objectif est de restaurer le lien entre consommateur et producteur, et faciliter la recherche de produits locaux. A cette initiative s’ajoute l’action de la Fédération régionale des centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (FR Civam), qui a mis à disposition des fermes un outil d’éducation aux produits du terroir et au goût, destiné aux animateurs et enseignants. Le même type d’outil a été conçu pour d’autres régions, et ce sont près de 11 000 enfants qui en ont bénéficié sur l’année 2011-2012, selon des informations fournies par la Direction générale de l’alimentation (DGAL – ministère de l’Agriculture), dans son bilan 2011. C’est la DGAL qui assure le pilotage du PNA, lequel affiche quatre axes : faciliter l’accès de tous à une bonne alimentation, la qualité de l’offre alimentaire, l’information et l’éducation et enfin, les aspects relatifs à la culture et au patrimoine alimentaire.

Un volet du rapport de la DGAL est consacré à la réduction des gaspillages alimentaires. Un objectif de 50 % de réduction du gaspillage d’aliments encore propres à la consommation a été fixé pour 2020 par la Commission européenne en septembre 2011, après que la DGAL ait piloté une étude permettant de caractériser ce gaspillage. Plusieurs actions de sensibilisation seront menées, destinées aux consommateurs mais également aux restaurateurs, en leur proposant, par exemple, de faire des « doggy-bag » aux clients, pour qu’ils puissent emporter ce qu’ils ne mangent pas.

Source : http://www.campagnesetenvironnement.fr, août 12