Le maraîchage biologique lorrain a sa première étude économique. Ils sont aujourd’hui 80 à exploiter une surface moyenne de deux hectares. Lucie Collignon, du Centre des groupements des agrobiologistes (CGA) de Lorraine, a envoyé « un questionnaire à 78 maraîchers lorrains » et a reçu une bonne trentaine de réponses. Elle les interrogeait sur leurs habitudes de vente de leurs productions et sur la viabilité économique de leur activité.
« Pour écouler leurs produits, les maraîchers bio choisissent la vente à la ferme, au marché, en Amap, en paniers, sur les foires ou dans des magasins de producteurs », détaille Lucie Collignon. Le but de ces professionnels est de préserver un contact direct avec les consommateurs et d’assurer une production dans le temps à des prix raisonnables.
Une fois installés, peuvent-ils en vivre ? « Pour en vivre, il faut au moins un hectare de terre », rappelle Lucie Collignon. En Lorraine, la surface moyenne des maraîchages bio est du double.
Sûrement mais tranquillement, cette activité se développe. « En 2000, il y avait huit maraîchers, en 2007, trente et en 2012, quatre-vingts », ajoute la jeune femme. « En Lorraine, il existe 123 maraîchers conventionnels », enchaîne Nicolas Herbeth, chargé de mission au CGA.
Source : Le Républicain Lorrain, 11 juil. 12