Les produits issus du commerce équitable ou respectueux de l’environnement sont apparus au cours des 20 dernières années. Les pays développés sont les principaux marchés de ces produits très souvent originaires des pays en voie de développement. Sans le rendre obligatoire, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a reconnu l’importance du rôle de l’étiquetage de ces produits dans les négociations commerciales. Une équipe de chercheurs des unités Inra Economie Publique (Grignon) et Paris-Jourdan Sciences Economiques (Paris) a évalué auprès des consommateurs leur acceptation à payer un prix plus élevé pour des produits de la mer (crevettes notamment) apposant ces labels. L’expérience, menée en 2009, à Paris, a porté sur un échantillon de 160 personnes vis-à-vis de crevettes d’élevage. Une distinction a été opérée entre les crevettes dites « conventionnelles » et celles respectant certaines normes environnementales et sociales.
Les consommateurs ont exprimé un degré de confiance élevé dans les produits biologiques et/ou issus du commerce équitable.
Les résultats montrent que seules des informations précises ont un effet réel sur la disposition à payer des consommateurs. Les labels environnementaux et sociaux ont, en outre, une influence positive sur cette disposition à payer. L’importance de cette influence est similaire pour les deux types de labels. En revanche, le consommateur n’est pas réceptif à une accumulation de labels.
Pour en savoir plus : http://www.inra.fr/les_partenariats/collaborations_et_partenaires/entreprises/en_direct_des_labos/consommateur
Source : Inra, août 12