Suite à la parution du point de la DGCCRF, Charles Pernin, Délégué Général de l'organisme SYNABIO, constate : « Il est important de remettre le taux d’anomalies constaté (12,5 %) en perspective : il s’agit avant tout de non conformités ou de fraudes de la part de professionnels qui ne sont pas des acteurs de la bio.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a en effet constaté que certains professionnels peu scrupuleux se prévalent du label ou du terme "bio" sans avoir notifié leur activité aux pouvoirs publics, échappant ainsi au système de contrôle par tierce partie prévu par la règlementation.
De telles fraudes, qui portent atteinte au label bio et constituent une concurrence déloyale pour tous les opérateurs bio, doivent bien évidemment être sanctionnées. Il s’agit là d’un enjeu de protection du label qui fait partie des missions des pouvoirs publics, et de l’INAO en particulier, et les actions mises en œuvre dans ce domaine doivent être évaluées et renforcées (…). ».