La FNAB et le SYNABIO accueillent positivement l’annonce du soutien, réaffirmé dès 2013, aux aides à la production bio, au crédit d’impôt bio, au maintien du fonds Avenir bio et sa mise en synergie avec les ambitions de la banque publique d’investissement. Ils sont satisfaits du rappel par le ministre du besoin de soutien des structures locales et régionales de la bio via les services déconcentrés de l’Etat en 2013.
Pour réussir ses ambitions de mandature, la filière bio dans son ensemble souhaite que le ministre prenne des décisions fortes et rapides d’ici la fin de l’année :
- pour la recherche et l’innovation par la qualification, attendue, de l’institut technique de l’agriculture biologique (ITAB) et un vrai engagement identifié, quantitativement et qualitativement, du nouveau programme pluriannuel de l’INRA (2013-2016) pour la recherche et le développement en agriculture biologique et pour la transformation et la consommation des produits bio ;
- dans l’orientation du choix des projets prioritaires pour l’agroalimentaire au sein de la future BPI ;
- dans la mobilisation des fonds professionnels vers les structures d’accompagnement et d’appui aux agriculteurs bio et candidats à la conversion au moins à la hauteur des ambitions annoncées (compte d’affectation spécial « Développement agricole et rural » (2014-2020)) ;
- dans la mise en place d’une vraie reconquête de la qualité des eaux souterraines par l’arrêt de l’utilisation des pesticides et autres produits chimiques de synthèse dans les champs captants (10ème programme des Agences de l’eau 2013-2018) ;
- dans la PAC par une reconnaissance des aménités positives de l’agriculture biologique (2014-2020). L’attention particulière portée dans la future PAC à la filière bio est en effet une condition sine qua none de son développement futur.
Source : Communiqué de presse Fnab-Synabio, 11 oct. 12