20 ans après celui de 1992, Rio de Janeiro (Brésil) a une nouvelle fois accueilli le Sommet de la Terre Rio+20.
Pour Univers nature, le résultat de cette rencontre est mitigé, avec des déceptions en ce qui concerne l’économie verte et la gouvernance mondiale du développement durable.
Le projet d’organisation mondiale de l’environnement a finalement été abandonné, remplacé par un renforcement du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Focalisés sur la question des prix alimentaires, les débats sur l’agriculture ont occulté les enjeux qui se posent en amont : intensification des cultures et des élevages, gaspillage de l’eau, rejets de polluants, usage des pesticides, OGM, agro-carburants, etc.
Selon l’Association des régions de France, si tous les sujets ont été mis sur la table, la tonalité globale du texte final apparaît tout de même en fort décalage avec les réalités de 2012 en persistant à considérer que la plupart des problèmes peuvent être réglés par le marché et les avancées technologiques sans que soit réellement mentionnée la question de la vulnérabilité des ressources.
Mais on doit toutefois noter un progrès substantiel concernant la méthode de travail. Non contents de devoir se mettre d’accord sur un certain nombre d’objectifs de développement durable d’ici 2015, les Etats se sont engagés à donner une nouvelle place aux acteurs de la société civile, dont les pouvoirs locaux.
Sources : Association des régions de France, 21 juin 12 ; Univers nature, 27 juin 12