Comme le rappelle la FNAB dans un communiqué, si le marché du lait bio connaît un déséquilibre, on ne peut pas parler de crise.
En 2021, l’arrivée sur le marché des volumes convertis en 2019 et la très bonne pousse de l’herbe liée à la pluie ont abouti à la situation où l’offre est momentanément supérieure à la demande. Néanmoins, rien ne laisse penser qu’un palier de consommation soit atteint. « Si la croissance des ventes se tasse, la consommation de lait bio reste dynamique : une bouteille de lait sur dix achetée est bio », explique Éric Guihery, membre pour la FNAB de la Commission Bio du CNIEL. Et de poursuivre : « En 5 ans à peine, on a multiplié par deux les volumes de lait bio, il faut que le marché absorbe cette croissance ».
La FNAB estime que le gouvernement doit inciter la consommation de produits meilleurs pour la santé, pour l’environnement et donc pour les finances publiques, notamment en :
- structurant une communication ambitieuse ;
- poursuivant une politique ambitieuse d’introduction de produits laitiers bio en restauration scolaire.