Les empreintes sol, énergie et carbone de notre alimentation
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Auteur : LESCHIERA Christophe
Revue :
TRAVAUX ET INNOVATIONS (
), N° 281 | p. 27-29
Editeur : TRAME (Association nationale de développement agricole et rural)
Alors que les questions environnementales sont de plus en plus prégnantes chez les consommateurs, mesurer l'impact de notre alimentation reste un exercice complexe auquel s'est attelé l'Ademe dans son étude "Empreintes sol, énergie et carbone". Si la mobilisation de surfaces de sol est souvent oubliée, ce n'en est pas moins un facteur largement impacté par nos modes de consommation, notamment pour la production d'aliments du bétail, gourmande en hectares. Une alimentation moins carnée pourrait réduire cet impact. Avec des rendements moindres, l'empreinte sol de l'agriculture biologique est supérieure à celle de l'agriculture conventionnelle, mais elle est compensée par des régimes généralement moins consommateurs de viande, des systèmes d'élevage plus extensifs et des bénéfices écosystémiques. L'Ademe préconise également, dans le cadre de cette étude, de relocaliser les productions, en particulier les productions végétales dont une part importante est importée.