Optimisation des doses de cuivre : Miser sur les formulations ?
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Auteur : ROSE Frédérique
Revue : VITISBIO ( ), N° 21 | p. 15-17
Editeur : ÉDITIONS FITAMANT
Le projet européen Coppereplace (2020-2023) vise à réduire, voire à remplacer l’usage de cuivre en viticulture. Dix produits sont testés en laboratoire, micro-parcelles et grandes parcelles, en France, au Portugal et en Espagne. Ce sont des produits alternatifs ou réduisant l'emploi de cuivre. Ils sont utilisés en complément d’une dose réduite de cuivre (sauf le gluconate de cuivre) et ils sont comparés à des cas témoins avec cuivre seul, à dose pleine ou réduite. Le gluconate de cuivre donne des résultats assez positifs. Il s’agit d’une formulation spécifique du cuivre (un sel de cuivre) qui pourrait rendre le cuivre plus efficace, ce qui permettrait donc d’en utiliser moins pour la même efficacité qu’une bouillie bordelaise à pleine dose. Autre piste : la micro-encapsulation du cuivre dans un biopolymère pourrait allonger le temps de dépôt du cuivre sur les feuilles. D’autres produits donnent des résultats plus aléatoires, notamment ceux à base de microalgues ou d’extraits de plantes. Ces derniers nécessiteraient une pulvérisation dissociée de celle du cuivre. Dans un autre axe du projet Coppereplace, une méthode de pulvérisation adaptée à la vigueur des vignes est testée, grâce à l’application Dosaviña. Un traitement d’images satellites de la parcelle détermine le niveau de vigueur de chaque pied de vigne ; un tracteur géolocalisé dispense, ensuite, des doses de pulvérisation adaptées.