Une étude, menée par une équipe internationale, à laquelle a participé Inrae, aux côtés du Centre de recherche écologique en Hongrie et de l’Université technique de Munich, et dont les résultats ont été publiés ce printemps dans la revue Science of the Total Environment, indique que, plus le niveau d’urbanisation augmente, plus le niveau de contrôle biologique fourni par les ennemis naturels diminue. Ainsi, l'artificialisation des sols perturberait la régulation des insectes nuisibles s'attaquant aux cultures, par leurs prédateurs naturels.
Pour arriver à ces conclusions, l’équipe de chercheurs a réalisé une méta-analyse, pour synthétiser les résultats de 52 études portant sur différentes villes dans le monde. L’un des enseignements de ces travaux est que les zones urbaines augmentent de 44 % environ l’abondance des insectes piqueurs-suceurs, comme les pucerons et les cochenilles, par rapport aux zones rurales.
Les chercheurs appellent à la mobilisation pour restaurer les fonctions écologiques des auxiliaires de cultures.