Des chercheurs de l’université de l’Iowa aux États-Unis ont publié une étude qui montre que la chrysomèle des racines de maïs — un ravageur important dans les cultures de maïs aux États-Unis — survit après avoir ingéré les toxines produites par la plante génétiquement modifiée. Des professionnels ont peur que la situation se répète ailleurs aux États-Unis. Le maïs OGM de Monsanto produit une protéine (appelée Cry3Bb1) qui provient originellement de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt). Le ravageur mange le maïs (et du même coup la protéine) et celle-ci est fatale à l’insecte. La résistance récemment observée dans certains champs est inquiétante. Monsanto nie en partie ces affirmations, mais affirme prendre au sérieux la nouvelle. Avant l’arrivée du maïs Bt, les producteurs effectuaient des rotations de cultures pour réduire la pression de la chrysomèle. La pression sur le maïs est tellement forte aux États-Unis que les producteurs laissent tomber des principes de base importants telles que les rotations de cultures. L’agence de protection de l’environnement, qui a approuvé la variété, maintient que pour semer ce maïs, certaines conditions doivent être respectées comme celle d’avoir 20% de la superficie en maïs non BT pour empêcher la pression de sélection de populations résistantes. Selon certains intervenants, ce pourcentage de superficie est insuffisant.
Source : http://www.stltoday.com/business/local/article_48721bc6-38cb-5cf0-aae1-2b1a7e85cea5.html#ixzz1XCsG2he7, 02/09/11