Le 14 avril 2011, le Docteur Philippe Labre, vétérinaire en élevage pratiquant une médecine alternative depuis 25 ans, a été condamné par le Conseil Régional de l'Ordre des Vétérinaires Rhône-Alpes (CROV) à deux ans d'interdiction d'exercer, dont un avec sursis, " pour manquement au code de déontologie ", pour avoir informé des éleveurs de son offre de service en naturothérapie, à l'occasion du transfert de son cabinet. Pour le comité de soutien IDEAS (Initiative Démocratique pour l'Emergence d'Alternatives pour la Santé), cette interdiction relance le débat sur la nécessité d'intégrer le développement durable dans la santé animale par des approches alternatives.
Elle remet en question l'engagement professionnel du Dr Philippe Labre à un double niveau :
1. promouvoir le développement d'une agriculture durable, ayant un impact minimisé sur l'environnement, favorable à la santé des consommateurs, revendiquée par la demande sociétale et les scientifiques ;
2. contribuer à rétablir la place légitime des naturopathies, qui ont été marginalisées, à côté de la médecine officielle et de la pharmacie de synthèse.
Source : IDEAS, 06/11